Jacques-Louis David

David est un monument. « Père de l’École française », « régénérateur de la peinture », il a créé des images qui hantent aujourd’hui encore notre imaginaire collectif : Marat assassiné, Bonaparte franchissant les Alpes, le Sacre de Napoléon… C’est à travers le filtre de ses tableaux que nous nous représentons les grandes heures de la Révolution et de l’Empire napoléonien, et dans ses portraits que revit la société de cette époque.


À l’occasion du bicentenaire de sa mort en exil à Bruxelles en 1825, le Louvre, qui conserve le plus important ensemble au monde de peintures et de dessins de l’artiste, offre une nouvelle vision sur une personnalité et une œuvre d’une richesse et d’une diversité exceptionnelles. L’exposition met en lumière la force d’invention et la puissance expressive de la peinture d’un artiste qui a créé des images qui habitent aujourd’hui encore notre imaginaire collectif.

L’exposition, qui embrasse la longue carrière d’un artiste qui a connu six régimes politiques et participé activement à la Révolution, réunit une centaine de prêts exceptionnels, dont l’imposant fragment du Serment du Jeu de Paume (dépôt du musée du Louvre au château de Versailles) et la version originale du célèbre Marat assassiné (Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles), sommet de son art.
